Bienvenue, bienvenue, bienvenue...

Gudule, c'est ma plante de bureau. C'est aussi la compagne de Norbert, ma seconde plante de bureau.


Gudule, seconde du nom, est une kalanchoé née en 2014 tandis que Norbert est un Dracaena Marginata, né à une date inconnue. Ensemble, ils attendent un bébé-plante de bureau (comprendre qu'ils l'auront quand la propriétaire schizo aura trouvé la perle rare).


Gudule en voit des vertes et des pas mûres. Elle râle, partage ses bons plans & astuces, écrit beaucoup, voyage un peu... Elle bricole aussi. Elle n'est ni vraiment écolo, ni vraiment bobo, ni vraiment fashion, ni vraiment féministe... Elle tente juste d'avoir la tête sur les épaules... Un peu.


Bref, bienvenue dans le bazar de Gudule! (parce qu'on s'en moque de Norbert, il parle pas).

vendredi 5 juin 2015

La drague du Vendredi....

C'est presque ça!

Imaginez votre plante verte préférée qui, après sa journée de boulot, dans un bureau gentiment chauffé jusqu'à 33° voir plus à partir de 15h, a fait ses courses.

Un vendredi soir. Dans le plus grand centre commercial de France.


Tout à fait. Parce que c'est fun, qu'elle a besoin de voir du monde et qu'elle est complètement tarée, maso et perchée. Ou parce qu'elle a besoin de trucs hyper précis. Bref, elle y passe une heure trente mais c'est déjà trop. L'endroit a beau être climatisé, y'a du monde. Et le monde, bah ça donne de la chaleur.

Ceci dit, il fait toujours plus frais qu'à l'extérieur. Quand elle sort de là, pan le choc thermique lui tombe du côté du crâne. Attendre le tram dans un lieu qui semble concentrer toute la chaleur de la ville des Lumières... Entrer dans le tram et... Bah pas de clim.


Bref, tout cela pour dire que la plante verte, elle est un peu décoiffée, très transpirante (amis du glamour bonjour), pas maquillée, fatiguée...

Quand soudain, le prince! Le mec qui croit que toutes les filles vont tomber à ses pieds et lui lécher entre les orteils après une journée de randonnée.

Il se pose près de la plante verte qui bulle. Lui parle mais elle l'écoute pas. Et puis finalement, des mots arrivent aux tympans verdoyants:

"Je vais te péter la barrière de corail."


Exactement. La barrière de corail. Pas besoin de sortir de polytechnique pour savoir de quoi ce chantre de la délicatesse parlait. Surprise, Gudule le regarda pour simplement demander:

"Pardon?"


Fier de lui, le sieur répéta. Et Gudule, sceptique, lui demanda clairement si c'était un pari débile. Ce à quoi, elle eut comme réponse.

"Bah non... Je vais te péter la barrière de corail et tremper dans ta sauce soja!"


N'en déplaise aux Asiatiques, Gudule n'a pas les yeux bridés. En amende à la rigueur mais il ne faut pas pousser maman plante verte dans les orties.

Pour sa défense, Gudule a éclaté de rire. Ce qui lui a valu un élégant:

"Salope! Pour une fois que tu pouvais baiser vu ton poids. [...] Il te manque un mec pour t'apprendre..."


La réponse a fusé, directement.

"J'irai demander à ta mère."


Ah les mamans, dès qu'on les touche... Gudule doit sa sauvegarde à un gentil sauveteur. Parce que personne n'aurait bougé.

Personnellement, j'ai encore des doutes quant à savoir s'il se foutait pas de ma gueule. Parce que j'entendais des rires derrière moi. 

Bref, c'était la drague du vendredi. Je ne dis pas qu'il y en aura toutes les semaines mais sait-on jamais.

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