Bienvenue, bienvenue, bienvenue...

Gudule, c'est ma plante de bureau. C'est aussi la compagne de Norbert, ma seconde plante de bureau.


Gudule, seconde du nom, est une kalanchoé née en 2014 tandis que Norbert est un Dracaena Marginata, né à une date inconnue. Ensemble, ils attendent un bébé-plante de bureau (comprendre qu'ils l'auront quand la propriétaire schizo aura trouvé la perle rare).


Gudule en voit des vertes et des pas mûres. Elle râle, partage ses bons plans & astuces, écrit beaucoup, voyage un peu... Elle bricole aussi. Elle n'est ni vraiment écolo, ni vraiment bobo, ni vraiment fashion, ni vraiment féministe... Elle tente juste d'avoir la tête sur les épaules... Un peu.


Bref, bienvenue dans le bazar de Gudule! (parce qu'on s'en moque de Norbert, il parle pas).

mardi 4 novembre 2014

Gudule met à jour: le harcèlement de rue...


« Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson. »
Rebecca West.


Ces derniers jours, le harcèlement de rue (ou tout ce qui y est apparenté) fait la une de la majorité des médias de France et de Navarre.

J'étais en train de faire mon article sur les bases du harcèlement de rue quand la sphère internet a commencé à bouillonner à cause de cette vidéo:



Intitulée Je suis à l'heure, elle a été présentée à l'occasion du 5ème Nikon Film Festival. Elle met en scène un homme au téléphone avec sa copine puis écoutant de la musique dans le RER. Lorsque des bruits d'harcèlement puis de viol se fait entendre, il ne réagit pas (tout comme le reste des passagers). Quand il sort du RER, il rappelle sa compagne et lui dit "je suis à l'heure". En résumé: il n'a pas réagit pour ne pas être en retard.

Il n'y a pas d'images choc. Tout est suggéré et cela met d'autant plus mal à l'aise. Surtout que cela fait écho à l'agression sexuelle qu'il y a eut à Lille et au cours de laquelle, personne n'a bronché.

Deux jours plus tard, le collectif Osez le Féminisme a lancé une campagne de sensibilisation contre les comportements sexistes dont sont victimes les femmes dans les transports en communs (#TakeBackTheMetro).


Elles ont pris d'assaut le métro parisien, affublée de perruques roses pour lancer cette nouvelle campagne qui relooke Serge le lapin du métro et aide les femmes à se réapproprier les transports en commun
Une enquête menée récemment dans le métro parisien indiquait que 94% des 150 femmes interrogées affirmait avoir déjà subi des comportements sexistes et "près des trois quarts adaptent leur comportement ou leurs tenues vestimentaires lorsqu'elles sont dans le métro", a défendu Anne-Cécile Mailfert, porte-parole de l'association. 

Voici Serge le lapin du métro


Et le relooking version #TakeBackTheMetro
Cela tombait bien car la veille, une étude publiée par la fondation Thomson Reuters a établi que Paris était la 11ème ville la plus dangereuse pour les femmes dans les transports. Ils sont interrogé près de 600 femmes dans 380 villes du monde.
Pour Paris, le résultat est sans appel: 85 % des Parisiennes estiment que si malheur leur arrivait, les autres resteraient impassibles.

Voici le classement: Bogota serait la ville la moins sécuritaire pour les femmes, suivie par Mexico, Lima, Delhi, Jakarta, Buenos Aires, Kuala Lumpur, Bangkok, Moscou, Manille, Paris, Séoul, Londres, Pékin, Tokyo et New York.
Paris, la capitale de France et le nombril du monde est donc la 1ère ville européenne, la 1ère ville occidentale (si l'on ne compte pas Moscou) à faire partie de ce classement. Classe, non ?


Et puis il y a aujourd'hui. Avec "ça" (désolée, je lui nie le droit d'être un humain, un homme aussi d'ailleurs):




 "Ça" a un nom: Julien Blanc (ou un pseudo, j'en ai rien à carrer). Ça se pense coach en séduction et ça fait partie du phénomène PUA (des mecs qui donnent les secrets pour pécho de la meuf). Cependant ça va bien plus loin dans le trip car il mêle misogynie, racisme et culture du viol. Sa vidéo étant en anglais, j'vous offre un petit extrait:

"A Tokyo, si vous êtes un homme blanc, vous faites ce que vous voulez. Au début, je ne savais pas jusqu'où je pouvais aller, mais deux jours plus tard, je pouvais les attraper par la tête et les pousser devant ma bite." Un mouvement de résistance de la part des jeunes femmes ? Place aux clichés qui font grassement rigoler le public : "J'ai juste à crier Pikachu ou Tamaguchi, c'est ridicule." (Source: Metro News)
Et ouais, ça existe. Si vous n'en avez pas eut assez voici ce qu'il poste sur Twitter:


Pas besoin de traduction je crois.

Sur le petit oiseau bleu, les condamnations pleuvent. Un hashtag a été créé: #TakeDownJulienBlanc.


"Ça" me donne envie de vomir. Les fans de ça me donnent envie de sortir la mitraillette et de faire le ménage. Une pétition a été lancée. Ses comptes Youtube, Facebook et Twitter ont été signalé mais rien ne bouge. Je n'aime pas faire ça mais pour "ça", je vais me faire un plaisir de vous le demander:

Signalez-le en masse. Ce genre de "ça", il faut les éradiquer  (oui, elle est colère Gudule).









Ils en parlent:

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